L'association

OBIOS - Objectifs Biodiversités

Créée en 2008, OBIOS est une association nationale à but non lucratif vouée à l'étude et à la conservation de la Biodiversité en France dont le siège social se trouve en Charente-Maritime.

Logo obios

Les objectifs de l'association sont :

  • Préserver la biodiversité en veillant à une cohérence scientifique des actions
  • Rappeler aux décideurs leurs engagements pour la conservation de la biodiversité
  • Former et sensibiliser les acteurs à la gestion conservatoire de la biodiversité
  • Sensibiliser le grand public sur les enjeux de conservation de la biodiversité
  • Faire connaître les enjeux « biodiversités » lors de projets d'aménagement du territoire
  • OBIOS s'engage à réaliser ses actions en partenariat avec les différents acteurs
 
Reseau vert

L'équipe

Un Président :  Alain DURAND-LASSERVE

Un Secrétaire :  Jean SÉRIOT

Un Secrétaire adjoint :  Claude CHARLES

Des Salariés :

Jean-Marc THIRION : Directeur diplomé de l'école pratique des hautes études du laboratoire en biogéographie et écologie des vertébrés. Spécialiste des reptiles et amphibiens, a mis en place de nombreux suivis écologiques sur la faune et la flore, et a réalisé de nombreuses publications scientifiques. Il est l'auteur des amphibiens et reptiles du Centre-Ouest de la France chez Biotope-éditions.

Julie VOLLETTE : Chargée de mission et diplomée du Master Biodiversité et Développement Durable. Elle a participé à de nombreuses études et suivis écologiques sur la Cistude d'Europe, les Amphibiens, les papillons Rhopalocères... Elle est spécialisée sur le milieu littoral et marin, plus particulièrement les macroalgues.

Un comité scientifique composé de spécialistes de la biologie de la conservation et du développement durable.

Reseau vert

Pourquoi OBIOS?

 

 

L'association OBIOS - Objectifs BIOdiversitéS s'est créée suite à un constat de régression de la biodiversité.

 

Dans un contexte global de régression du patrimoine naturel, nous parlons toujours de développement pour assurer une croissance économique et toujours aux dépens de la biosphère. Nous sommes aujourd’hui responsables de la sixième grande extinction. Le taux d’extinction des espèces est de 100 à 1000 fois supérieur à la normale.

 

Au niveau mondial, le constat est amer avec une estimation de 27 000 à 10 0000 espèces qui seraient, chaque année, condamnées à la disparition soit 74 espèces par jour ou 3 espèces par heure (E.O. Wilson, 1993). La France métropolitaine n’échappe pas à ce constat planétaire avec 486 taxons de plantes fortement menacées dont 25 espèces sont déjà ou présumées éteintes. De même, nous pouvons déplorer, en France, la disparition de 3 espèces de Mammifères, de 3 espèces d’Oiseaux, d’une espèce de Reptile et de 2 espèces de Poissons d’eau douce (Maurin, 1994).

 

Si les espèces disparaissent ou sont menacées de disparaître, c’est pour plusieurs raisons : changement climatique, destruction ou détérioration des habitats, introduction d’espèces exotiques, pollution et surexploitation des ressources… En 30 ans, au niveau national, les zones humides ont perdu près de la moitié de leur superficie, qui ne représente aujourd’hui qu’1,5 million d’hectares.

 

Le développement des activités humaines a engendré des changements drastiques dans les paysages de l’hexagone avec 1,4 million de kilomètres de haies arrachées. Entre 1975 et 1995, 2,4 millions d’hectares de prairies permanentes ont été retournés en France. Environ 110 000 tonnes de pesticides sont utilisées chaque année dans notre pays, dont 100 000 tonnes par l’agriculture. C’est pour ces raisons, qu’à la septième conférence internationale sur la biodiversité à Kuala Lumpur (2004), la France a été mise au 4ème rang mondial en ce qui concerne le nombre d’espèces menacées et tout particulièrement pour sa gestion catastrophique du patrimoine naturel des DOM-TOM. En 2001, les chefs d’état et de gouvernement de l’Union européenne ont décidé de mettre un terme à l’érosion de la biodiversité d’ici 2010. En 2007, la commission européenne, par un communiqué de presse, annonce qu’elle ne pourra pas respecter son engagement de stopper l’érosion de la biodiversité d’ici 2010, pointant du doigt le manque de volonté des états membres.

 

 Fort de ce constat, OBIOS s’engage en partenariat pour :
- Préserver la biodiversité en veillant à une cohérence scientifique des actions
- Rappeler aux décideurs leurs engagements pour la conservation de la biodiversité
- Former et sensibiliser les acteurs à la gestion conservatoire de la biodiversité
- Sensibiliser le grand public sur les enjeux de conservation de la biodiversité
- Faire connaître les enjeux « biodiversités » lors de projets d’aménagement du territoire