Biodiversités et Jardins
Poursuite de l'enquête Hérisson
Le 31/01/2020
Au cours de l'année 2019, près de 1000 observations de Hérisson d'Europe ont été récoltées par 300 contributeurs.
Les observations concernent 56% de hérissons vivants (indices de présence compris) et 44% de hérissons morts, principalement victimes de la route. Le nombre de hérissons observés varie en fonction des saisons, avec un pic au printemps et au début de l'été. Les hérissons vivants sont observés en majorité dans les parcs et jardins, où ils trouvent des gîtes et de la nourriture.
L'enquête hérisson en Pays Marennes-Oléron se poursuit en 2020 afin de compléter les données sur sa répartition. N'hésitez pas à signaler vos observations sur le formulaire en ligne.
Le 29/03/2019
Le 15/02/2017
Un troc de graines est organisé le samedi 25 février par les Incroyables Comestibles au jardin collectif de Vaux-sur-mer.
Un crapaud dans mon jardin Saint-Georgeais
Le 31/01/2016
De février à septembre 2016, le Parc de l’Estuaire, le Conseil départemental de la Charente-Maritime et l’association OBIOS organisent une enquête participative sur la population de Crapauds communs Bufo bufo spinosus à Saint-Georges-de-Didonne.
L’objectif de l’enquête "Un crapaud dans mon jardin Saint-Georgeais" est de mieux connaître les populations de ces hôtes discrets. Les informations recueillies complèteront utilement les études menées lors des opérations de sauvetage de crapauds de la forêt de Suzac et feront l’objet d’une réunion-bilan le 27 octobre.
Si vous souhaitez faire part de vos observations, vous pouvez retirer une fiche au Parc de l'estuaire, à l'office de tourisme de Saint-Georges-de-Didonne ou saisir vos informations en ligne.
Pour en savoir plus:
Le 27/01/2016
Le dernier numéro du magazine numérique d'OBIOS, le son de la biodiversité, est disponible !
Il est consacré au jardinage écologique avec des articles, conseils... et la participation d'Hélène Hollard, Gilles Leblais et Vincent Albouy.
Vous pouvez le feuilleter ou le télécharger.
Le 25/08/2015
Le 30 août, OBIOS participera à la journée porte ouverte du jardin du poète à Meschers-sur-Gironde, organisée dans le cadre de la journée "Portes ouvertes des jardins potagers collectifs" de la région Poitou-Charentes.
Information et réservation auprès du centre socio-culturel de Meschers
Conférence MonBioJardin à Meschers
Le 24/02/2015
Une conférence "Mon Bio Jardin : jardiner avec la biodiversité" aura lieu le 26 février à Meschers-sur-Gironde (salle Passerelle à 20h).
Cultiver la terre, créer son potager, c'est pour le jardinier retrouver de l'autonomie, des moments de partage et des liens privilégiés avec la nature. C'est, pour reprendre les termes de Pierre Rhabi, un acte politique, de résistance... C'est la première pierre dans l'édification d'un nouveau monde et un remède aux différentes crises. OBIOS en mettant en place le projet "Mon Bio Jardin" souhaite promouvoir le retour à la terre et à la nature favorisant l'accès à une nourriture saine. Mon Bio jardin encourage un jardinage économe en ressources (économie d'eau, travail avec des matériaux de récupération...). Le vivant, base de la biodiversité, au cœur du projet Mon Bio Jardin, constitue le socle de la production.
Le projet Mon Bio Jardin encourage la vocation pédagogique, sociale, solidaire et collective du jardinage. C’est dans ce cadre-là que le projet du jardin du poète à Meschers a été mis en place avec le Conservatoire du Littoral, le Centre Socio-Culturel de Meschers et l’association OBIOS.
En savoir plus :
Impacts des pesticides dans les jardins
Le 18/02/2015
Des chercheurs du Centre des sciences de la conservation et de l'Observatoire Départemental de la Biodiversité Urbaine de Seine-Saint-Denis ont publié un article sur l'impact des pesticides dans les jardins privés français. Les données utilisées pour cette étude sont issues de l'observatoire de la biodiversité des jardins. Leurs résultats montrent que l'emploi de pesticides aurait des impacts négatifs directs (insecticides) et indirects (herbicides) sur l'abondance en papillons et en bourdons. Les pesticides auraient des effets plus prononcés sur les insectes floricoles dans les milieux urbains du fait d'une recolonisation plus difficile de ces milieux.
Sources :
Contrasting impacts of pesticides on butterflies and bumblebees in private gardens in France
Impact à grande échelle des pesticides sur les papillons et bourdons des jardins privés de France
Le 21/05/2014
Le blog du Jardin du poète à Meschers propose un article sur le paillage : pourquoi pailler? quand pailler? comment pailler?
Lire l'article : C'est le moment de... pailler.
Le 16/04/2014
Pour en savoir plus sur l'opération Mon Bio Jardin:
• Mon Bio Jardin sur le site d'OBIOS
• Page Facebook de Mon Bio Jardin
Le 02/04/2014
Ce week-end, la médiathèque de La Rochelle organise la 5ème édition des rencontres "Terre et lettres", à la rencontre des auteurs et acteurs de l'écologie. Dans ce cadre, une soirée conférence avec Pierre Rabhi est proposée le samedi 5 avril à 20h.
Pour en savoir plus:
• Site de la ville de La Rochelle
Le 24/02/2014
C'est le moment d'installer des nichoirs pour les oiseaux dans votre jardin! Comme ce nichoir installé dans un jardin du réseau Mon Bio Jardin.
Le printemps est en avance et il ne faut plus tarder pour les installer, de préférence avec l'ouverture face au sud.
N'oubliez pas que les Mésanges sont des alliées des jardiniers. Par exemple, un couple de Mésange charbonnière en nidification capture environ 1800 insectes et chenilles par jour.
Le 19/01/2014
Le Laboratoire Analyes Microbiologiques Sols (LAMS) de Lydia et Claude Bourguignon participe a une série de conférences sur la biologie des sols organisées par différents partenaires. Les lieux et dates des conférences sont notées sur le site du LAMS.
Pour s'informer :
• Le livre "Le sol, la terre et les champs"
Le 18/11/2013
Le 06/05/2013
Le Vallon de Ration est un espace naturel qui accueille des jardins familiaux en plein cœur de la ville de Royan, tout proche du marais de Pousseau. La Ville de Royan, propriétaire de cet espace, a confié à OBIOS la mission d’évaluer les enjeux environnementaux afin d’engager une réflexion autour d’une gestion écologique de ces jardins. OBIOS y a réalisé une étude transversale, similaire à celle du jardin du poète à Meschers-sur-Gironde, afin de mieux comprendre les caractéristiques écologiques du site et les pratiques de jardinage à travers l’étude de sa biodiversité.
La végétation spontanée permet de qualifier une grande partie du Vallon de Ration de zone humide. La faune épigée du sol et les vers de terre sont moins abondants dans les potagers que dans la prairie voisine, tout particulièrement dans les potagers anciens. La présence d’espèces bio-indicatrices (invertébrés aquatiques dans les fossés et plantes spontanées dans les potagers) montrent une contamination par des polluants. Certaines pratiques comme les labourages profonds, l’utilisation de produits phytosanitaires, le manque de couverture végétale sur le sol ou les fauches fréquentes des roselières sont responsables d’une perte de qualité des habitats et d’une diminution de la biodiversité. Cependant, plusieurs espèces de vertébrés comme le Crapaud commun ou des Chauves-souris fréquentent ce site pour se nourrir ou se reproduire.
Les différents aspects de la biodiversité du Vallon de Ration, ainsi qu’une enquête sur les pratiques et les attentes des jardiniers, permettront d’accompagner la mise en place d’un jardinage respectueux de l’environnement et de la biodiversité, notamment par la mise en place d’une charte de bonnes pratiques, de fiches techniques et d’ateliers.
Le 06/05/2013
A Meschers-sur-Gironde, le Conservatoire du Littoral a acquis un terrain en bordure de la forêt de Suzac, ancien jardin privé dans une petite zone humide au lieu-dit de l’étang, entre Serres et Le Compin. La vocation de ce terrain, nommé le jardin du poète, serait de mettre en place un jardinage proche du jardinage biologique, avec des jardins sociaux respectueux de l’environnement et de la biodiversité, en collaboration avec le Centre Socio-Culturel de Meschers-sur-Gironde et l’association OBIOS. Dans ce cadre, OBIOS a réalisé une étude transversale « du sol aux chauves-souris » afin d’évaluer la biodiversité, de caractériser les habitats et le sol des futurs potagers.
Elle a notamment permis de découvrir une population de Salamandre tachetée qui se reproduit dans la mare et les fossés du jardin du poète. La structure et la nature du sol vont conditionner la façon de cultiver dans les potagers ainsi que les fruits et légumes qui vont pouvoir s’y développer. Les analyses réalisées ont montrées que le sol est argileux et compact en profondeur mais fertile en surface, avec une faune de la surface du sol particulièrement riche et abondante. La richesse du sol en azote entraîne une croissance rapide des feuilles et des tiges mais rend la fructification et la formation de bulbes difficiles. Il conviendra donc, dans un premier temps, d’éviter les apports en azote et de privilégier les légumes à feuilles comme les salades, les choux, le céleri, la rhubarbe ou encore des plantes aromatiques comme la ciboulette, le persil ou la menthe.
Pour préparer l’accueil des jardiniers, différents chantiers ont été réalisés afin de créer des parcelles pour des jardins sociaux et des jardins pédagogiques.
Le 04/03/2013
Le samedi 4 mai 2013, l'association Compost'Âge organise, en Poitou-Charentes, l'opération « Tous au compost ».
Cette journée sera l'occasion de faire visiter des sites de compostage et d'échanger sur des techniques qui permettent de faire un geste pour l'environnement en réduisant et valorisant nos déchets verts.
Plus d'informations sur: http://www.compost-age.fr/
Initiatives pour les pollinisateurs
Le 14/03/2011
Terre saine
En 2007, la région Poitou-Charentes a adopté un Plan Régional de Réduction des Pesticides dans le but de protéger la santé et de préserver les ressources naturelles et la biodiversité. Dans ce cadre, une Charte « Terre saine » a été créée pour encourager les communes et établissements publics à réduire leur utilisation de pesticides. Actuellement, 161 communes ont adhéré au projet.
Pollinisateurs pour l'alimentation
Suite à la prise de conscience mondiale des services rendus par la pollinisation et des menaces pesant sur les pollinisateurs, la Convention des Nations Unis a lancé, en 2000, l’Initiative Internationale pour la conservation et l’utilisation durable des pollinisateurs. La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) coordonne le plan d’action mondial qui vise à améliorer les connaissances sur la pollinisation et à encourager les bonnes pratiques agricoles pour la conservation et la gestion les pollinisateurs, dans le cadre d’une approche écosystémique (par exemple, protection de corridors reliant les habitats naturels).
UrbanBees : des abeilles en ville
Au travers de son Agenda 21, le Grand Lyon s’est engagé à limiter l’utilisation des pesticides en favorisant le désherbage raisonné. Il a été choisi comme site pilote pour le programme européen Life+ Biodiversité « UrbanBees ». Ce projet a pour but de maintenir et d’augmenter la diversité et l’abondance des pollinisateurs sauvages en milieux urbains et périurbains, tout en sensibilisant le public avec une démarche participative. En 2011, des écovolontaires de Lyon et ses alentours participeront à l’aménagement des parcs et jardins urbains avec des hôtels à insectes, pierrailles fleuries, sablières… pour accueillir les insectes en 2012. L’observation et le suivi sur 5 ans de 24 sites du Grand Lyon permettront de généraliser une méthode avec un plan de gestion à destination des villes européennes.
Abeilles domestiques sentinelles
En 2005, l’Union Internationale de l’Apiculture Française (UNAF) a lancé un programme national « L’abeille, sentinelle de l’environnement » pour informer le grand public du déclin inquiétant des abeilles domestiques et tenter de sauvegarder l’abeille ainsi que l’apiculture. Une réflexion globale est menée afin de faire évoluer certaines pratiques agricoles vers une gestion respectueuse de l’environnement et favorable aux abeilles. Des partenariats avec des entreprises et collectivités sont réalisés par l’installation, le suivi et l’animation d’un rucher sur le terrain du partenaire comme par exemple la ville d’Angoulême.
Les partenaires s’engagent à respecter la Chartre « Abeille, Sentinelle de l’environnement® » :
- Ne pas utiliser de produits toxiques et de pesticides dans nos espaces verts pour la sauvegarde des abeilles et des pollinisateurs sauvages ;
- Veiller au développement de cultures sans OGM ;
- Favoriser la plantation de plantes mellifères en semant des plantes vivaces mellifères ou pluri-annuelles et nectarifères ;
- Encourager la connaissance de l’abeille et de l’apiculture ;
- Développer l’information des agriculteurs sur le rôle pollinisateur de l’abeille et favoriser une agriculture respectueuse de l’environnement ;
- Promouvoir le rôle de l’abeille, comme sentinelle de l’environnement, actrice de la biodiversité ;
- Aider à l’installation de nouvelles colonies et de nouveaux apiculteurs.
Dans ce cadre, des animations pédagogiques et ludiques ont lieu dans plusieurs villes pendant les journées « APIDays » (cette année, les 17 et 18 juin 2011).
Jachères apicoles et démarches pollinisateurs
Le Réseau Biodiversité pour les Abeilles invite les jardiniers à mettre à disposition des butineurs, et de la biodiversité animale en général, des sources de pollen et de nectar. Il s’agit donc de reproduire à l’échelle du jardin ce que font les agriculteurs sur les jachères apicoles.
Cette initiative est intéressante et sur le site internet vous trouverez des listes d’espèces végétales à planter dans le jardin. Cependant, les espèces végétales proposées ne sont pas forcément adaptées à la région où vous vous trouvez car certaines espèces sont méditerranéennes et d’autres plus montagnardes. De plus, d’autres espèces sont considérées par le muséum national d’histoire naturelle comme des invasives avérées, par exemple, Oenothera biennis. Les compositions de graines proposées comportent de nombreuses espèces d’origine exotique comme : Cosmos sp. (Amérique centrale), Zinnia sp (Mexique)… Nous pouvons également regretter pour les autres espèces que l’origine des graines ne soit pas issue de populations locales induisant une pollution génétique.
Pollinisateurs et bords de route
En 2010, le Ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer s’est engagé dans une démarche visant à réduire l’empreinte environnementale des infrastructures routières. Une action « pollinisateurs et bords de route » a été lancée afin de faire évoluer les pratiques d’entretien en faveur de la biodiversité (fauchage raisonné, diminution de l’utilisation de produits phytosanitaires). Le ministère souligne à travers cette action que les bords de route sont des milieux peu impactés par l’activité humaine, pouvant jouer le rôle de corridors écologiques. Il faudrait tout de même se rappeler que les bords de routes sont souvent situés en position intermédiaire entre une route chargée de ses polluants et un milieu agricole parfois géré intensivement… La notion écologique complexe de corridor ne se limite pas à un simple linéaire de bord de route… De plus, une étude réalisée en 1990 par Chambon et al. (1991) avait clairement démontré la mortalité des insectes par collision avec les automobiles le long des routes du secteur de Fontainebleau, estimée à 66,4 milliards d’insectes. A l’échelle de la France, la mortalité par collision automobile était estimée à 60 billions d’insectes. Aujourd’hui avec l’augmentation du trafic routier et l’augmentation du linéaire de route, cette estimation devrait être bien plus élevée.
Des réseaux de sciences participatives pour les pollinisateurs
Le Muséum National d’Histoire Naturelles et l’Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) ont lancé une enquête nationale SPIPOLL (Suivi photographique des insectes pollinisateurs) afin d’obtenir des données quantitatives sur les insectes floricoles à partir de photographies d’insectes sur des fleurs.
L’OPIE propose également des protocoles participatifs plus spécifiques sur les pollinisateurs sauvages : Anthidies, Abeille du Lierre ou abeilles sauvages en ville.
L'Observatoire des Abeilles réalise des enquêtes sur l'Andrène vague et l'Abeille du Lierre.
Actualités sur les pollinisateurs
Le 14/03/2011
Surmortalité des abeilles : des causes multiples
Une mortalité croissante des abeilles domestiques est observée depuis une dizaine d’années. Les facteurs de mortalité seraient les prédateurs, les parasites, les champignons, les bactéries et les virus, mais aussi les pesticides et autres substances chimiques ainsi que les cultures génétiquement modifiées. Ce déclin est accentué par une diminution de la quantité et de la qualité des ressources alimentaires. Ainsi, la Commission Européenne a déclaré à propos de la santé des abeilles qu’il « existe de plus en plus de preuves scientifiques que les abeilles qui ont accès à un mélange de pollens de différentes plantes sont en meilleure santé que celles qui se nourrissent d’un seul type de pollen.
http://www.environnement-online.com/presse/environnement/actualites/2138/biodiversite/pourquoi-et-comment-sauver-les-abeilles
Les bourdons également menacés
Une étude récente a démontré que des populations de bourdons ont décliné de manière spectaculaire aux Etats-Unis (90% de dépopulation ces 20 dernières années). Comme pour les abeilles, les causes de déclin seraient multiples, on invoque notamment l’infestation par un pathogène et la faible diversité génétique. Ces bourdons sont des pollinisateurs de baies qui participent activement au maintien de certaines récoltes. En Europe, les bourdons étant utilisés comme pollinisateurs de légumes cultivés, leur déclin pourrait avoir des conséquences économiques importantes.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/01/03/les-bourdons-importants-pollinisateurs-en-fort-declin-aux-etats-unis_1460597_3244.html
Arrêt de l’utilisation du CRUISER
Après le GAUCHO et le REGENT, l’utilisation du pesticide CRUISER® 350 vient d’être définitivement interdite. Ce puissant insecticide neurotoxique nuit gravement à l’ensemble des insectes pollinisateurs et est accusé de participer au déclin des abeilles en Europe. L’Union Internationale de l’Apiculture Française (UNAF) a dû de nouveau faire intervenir le Conseil d’Etat pour stopper les autorisations illégales accordées par l’Etat français.
http://www.unaf-apiculture.info/presse.htm
De nouvelles études scientifiques sur les pollinisateurs
19 nouvelles espèces d’abeilles ont été recensées au Canada. Cette découverte pourrait permettre d’améliorer les connaissances sur le comportement social et la pollinisation. Cependant, le déclin des populations d’abeilles combiné aux effets des changements climatiques globaux fait craindre un effondrement de la pollinisation. James Thomson, scientifique du département Ecologie et biologie évolutionnaire de l’Université de Toronto, explique qu’ « Il y a de plus en plus de décalage entre le moment où les fleurs s’ouvrent et celui où les abeilles émergent de l’hibernation ».
http://www.journaldelenvironnement.net/article/abeilles-et-pollinisation-nouvelles-etudes-canadiennes,18930
Évaluer les services rendus par la biodiversité
Dans le cadre du projet ALARM (Assessing Large-scale environmental Risks for biodiversity with tested Methods), l’INRA a démontré l’impact positif des pollinisateurs sur le rendement et la qualité des productions végétales. La valeur économique de l’écoservice de pollinisation a été éestimée à plus de 150 milliards d’Euros annuels au niveau mondial.
http://www4.inra.fr/sante-plantes-environnement/En-savoir-plus/Dossier-Abeilles
Vers une meilleure prise en compte des pollinisateurs dans la PAC ?
En Europe, on considère que 76 % de la production alimentaire et 84 % des espèces végétales dépendent de la pollinisation par les abeilles. Face aux enjeux écologiques et alimentaires, l’Europe prévoit de mieux prendre en compte les pollinisateurs dans la nouvelle PAC de 2013. Pour cela, différentes mesures devraient être mise en place : la promotion des pratiques agricoles respectueuses des pollinisateurs, le soutien aux apiculteurs, le soutien à la recherche indépendante sur la mortalité des Abeilles, une meilleure évaluation des risques et la transparence concernant les effets des produits utilisés dans l’agriculture.
http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/abeilles-les-deputes-europeens-veulent-profiter-de-la-nouvelle-pac-pour-les-sauver-34099.html
Plus d’informations sur :
http://www.abeillesentinelle.net/