De récentes études ont montré que le champignon Batrachochytrium dendrobatidis, affectant les Amphibiens, verrait son impact atténué en présence de petits prédateurs vivant dans les eaux douces. Ces microprédateurs consommeraient les zoospores de ce champignon, présentes dans les eaux libres, réduisant ainsi la pression d'infection sur les Amphibiens.
Ainsi, la répartition de la chytridiomycose serait en partie expliquée par la présence ou l'absence de ces microprédateurs. Les habitats simplifiés, soumis à des pressions anthropiques et environnementales, ne comporteraient pas de communauté de microprédateurs diversifiée et abondante et seraient donc plus susceptibles de présenter des taux d'infections élevés responsables d'effondrement de populations d'Amphibiens.
Sources :
• Article scientifique Schmeller et al., 2014
• Communiqué de presse du Helmholtz center for environmental research - UFZ
• Communiqué de presse en français (Site AlphaGalileo)
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